Prescillia dans sa bergerie.
"C’est une passion que je ne me verrais pas arrêter, bien que cela soit très exigeant."
04.03.2024 Soins palliatifs
Lors de mes études d’infirmière, j’ai découvert le domaine des soins palliatifs, dans lequel je me suis immédiatement projetée. En effet, l’aspect humain, l’accompagnement et les soins de proximité nécessaires à ce rôle me correspondent particulièrement.
Pour autant, je n’ai pas débuté mon parcours dans un service de soins palliatifs : après des débuts en tant qu’aide-soignante puis infirmière (chirurgie/oncologie) en France, c’est un hasard de rencontre qui m’a amenée à rejoindre l’EHC en octobre 2023. J’ai de suite eu un feeling incroyable avec l’équipe de l’Hôpital d’Aubonne, et mon recrutement a été finalisé en moins d’une semaine !
Presque tout… C’est un domaine particulièrement intense et stimulant car nous devenons une présence quotidienne pour les patients ainsi que leur famille. Cette unité de soins nous demande une grande attention auprès des proches également dans les projets d’accompagnement. Nous sommes là pour garantir le confort des patients et l’accompagnement des familles.
Il est particulièrement important pour moi de prendre soin, accompagner, conseiller, établir des projets avec les patients et leur entourage. Il faut savoir qu’environ 1/3 de la patientèle en soins palliatifs est en mesure de sortir de l’hôpital en bonne santé après la période de soins ! Et, parfois, il faut savoir être présents pour accompagner jusqu’au décès…
Oui… A côté de mon rôle d’infirmière à l’EHC, je suis également bergère ! Depuis 7 ans, avec mon conjoint, nous nous occupons de 50 brebis et 5 chèvres. (photo ci-dessous en fin d'article)
C’est une passion que je ne me verrais pas arrêter, bien que cela soit très exigeant. Cela me permet d’avoir une autre activité complètement déconnectée de mon rôle d’infirmière, et je suis ravie de pouvoir l’exercer en complément dans mon quotidien. J’apprécie me ressourcer au sein de la nature avec la montée en estive l’été et jouer sur le folklore du moment mais aussi prendre soin de ces dames l’hiver lorsque la période d’agnelage arrive et que nous devons être à l’affut pour que toutes les naissances se déroulent le mieux possible.
C’est une passion à plein temps à laquelle nous sommes très attachés et j’ai toujours plaisir à en parler !
Il y a beaucoup d’atouts selon moi ici : il y a une énergie positive et une bonne dynamique d’équipe. J’ai reçu de nombreux échos positifs avant mon arrivée. Désormais, c’est une deuxième famille !
Il y a un état d’esprit très fort d’accessibilité, de transmission. J’ai plusieurs situations qui me viennent en tête et qui illustrent très bien cela : par exemple, nous rencontrons toute l’équipe médicale tous les matins pour faire le point en détails sur les dossiers médicaux. Aussi, l’ICUS a une implication très forte auprès de ses équipes. Enfin, une anecdote m’a en particulier marquée lors de ma journée d’accueil : le directeur Mikael de Rham y est présent pour un discours de présentation et prend le temps d’échanger avec les nouveaux arrivants ! Ce n’est pas forcément le cas dans d’autres établissements…J’ai eu l’agréable sentiment, à ce moment-là, d’être considérée pour qui je suis en tant que personne et non pas pour l’infirmière qui vient compléter le poste manquant.
Catherine Jean-Favre et les cours qu’elle propose : grâce à ses formations avec notamment la rhétorique positive, j’ai réappris à utiliser des phrases et du vocabulaire de manière positive, et cela m’a permis d’avoir des clés très utiles, surtout lors d’une annonce d’un décès.
Authenticité dans les deux sens (patients/soignants), savoir être, travail d’équipe, parole positive, humour.
Le service des soins palliatifs est un milieu très particulier, qui nécessite beaucoup de résilience. Même si ce n’est pas quotidien, nous sommes confrontés à la mort régulièrement et devons donc y être préparés.
Je dirais donc qu’il peut être intéressant d’avoir ses premières expériences de soins infirmiers dans des services variés avant de rejoindre les soins palliatifs, afin de côtoyer différents types de situations.
Un autre point important selon moi est la bonne humeur ! Malgré l’image que peut renvoyer ce service, il est important pour nous que les soins palliatifs demeurent un espace de positivité, ce que les patients et leurs proches apprécient tout particulièrement. J’ai rencontré dès mon premier jour une équipe très chaleureuse et qui met un point d’honneur sur l’accueil, autant pour les patients et leur entourage que les collaborateurs.
L’excellente cohésion dans l’équipe et la confiance qui y règne m’ont donné envie de rester.
Prescillia dans sa bergerie.
"C’est une passion que je ne me verrais pas arrêter, bien que cela soit très exigeant."
Prescillia dans son rôle d'infirmière à l'EHC
"Il y a beaucoup d’atouts selon moi ici : il y a une énergie positive et une bonne dynamique d’équipe. J’ai reçu de nombreux échos positifs avant mon arrivée. Désormais, c’est une deuxième famille !"
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